Angela Merkel : La « mutti » (maman)
Elue deuxième personnalité la plus puissante du monde en 2012 (derrière Barack Obama) par le magazine Forbes et désignée personnalité de l’année 2015 par le Time, Angela Merkel ne cesse de fasciner le monde. En poste depuis 2005, la chancelière a dû faire face à la crise grecque, l’afflux des migrants, les attaques terroristes (qui ont récemment touchées Berlin), mais aussi au Brexit.
Judy Smith : L'avocate, la vraie Olivia Pope
C’est elle la vraie Olivia Pope, l’héroïne de la série Scandal. Et comme dans la fiction, Judy Smith fut l’assistante et l’attachée de presse sous George Bush Jr. Son job actuel ? Experte en gestion de crise. Tous font appels à elle : les compagnies privées, les états Etrangers comme l’Arabie Saoudite, Monica Lewinsky, Wesley Snipes ou encore Sony. Récemment, c’est l’actrice Angelina Jolie qui a utilisé ses services pour son divorce avec Brad Pitt.
Michelle Bachelet : La féministe
En 2006, Michelle Bachelet est élue présidente du Chili. Une première dans un pays relativement machiste. Dès sa prise de pouvoir, elle nomme 10 femmes dans son gouvernement. Une belle façon de militer contre les inégalités hommes-femmes qui persistent au Chili. Son autre combat ? Le retour à la démocratie. Ce qui lui a valu d’être torturée, persécutée et prisonnière sous le gouvernement du Général Augusto. Elle sera reconduite à la tête de son pays en 2013.
Janet Yellen : La « colombe » de la Fed
A 70 ans, Janet Yellen occupe l’un des postes les plus importants au monde. Celui de gouverneur de la Fed. Nommée en 2013 par Barack Obama, elle est la première femme à devenir gardienne de l’économie. Celle que l’on surnomme la « colombe » (en opposition aux faucons de Wall Street) est davantage attachée au plein emploi qu’à la lutte contre l’inflation. Et pourtant, les chiffres ça la connaît. Sous Bill Clinton, l’économiste humaniste a dirigé le conseil des conseillers économiques.
Ellen Johnson Sirleaf : La Dame de Fer
En 2006, Ellen Johnson Sirleaf est élue Présidente de la République du Liberia. Elle est la première femme à occuper cette fonction en Afrique. Les combats ne lui font pas peur. Celle que l’on surnomme la Dame de Fer (pour son opposition au gouvernement), a été menacée de mort et prisonnière pendant 10 ans sous le régime de Samuel Doe. Son courage sera récompensé en 2011 par le Prix Nobel de la Paix.
Helle Thorning-Schmidt : La « Gucci Hell » du Parlement Danois
La politique ? Helle Thorning-Schmidt baigne dedans depuis le lycée lorsqu’elle commença à militer contre l’apartheid et pour la libération de Nelson Mandela. En 2011, elle est élue Premier Ministre. La « Gucci Hell », surnommée ainsi à cause de son goût prononcé pour la marque de luxe, devient la première femme à occuper cette fonction. Elle va même jusqu’à inspirer le personnage Birgitte Nyborg de la série danoise « Borgen, une femme au pouvoir ».
Aung San Suu Kyi : « La lady »
Les batailles, Aung San Suu Kyi les connaît bien. Elle a passé sa vie à combattre la junte en menant une politique non-violente pour la liberté d’expression en vu d’un retour à la démocratie. Assignée à résidence pendant plus de 15 ans, elle est (enfin) nommée en 2016 ministre des affaires étrangères et conseillère d’Etat, faisant d’elle un premier ministre de facto. Son courage a été récompensé en 1991 d’un Prix Nobel de la Paix (qu’elle n’a récupéré qu’en 2011 après sa libération) et Luc Besson lui a même consacré le film « The Lady ». Dernièrement néanmoins elle s'est vue reprocher son silence face aux violences qu'inflige l'armée à la minorité musulmane des Rohingya.
Loretta Lynch : La défenseur des droits
Fortement influencée par Martin Luther King, Loretta Lynch ne cesse de se battre contre l’intolérance et l’injustice. Barack Obama ira même jusqu’à dire qu’elle est également la seule procureure de New York qui ose s’attaquer aux mafieux, aux barons de la drogue et aux terroristes. Ce qui lui vaudra d’être nommée Ministre de la Justice américaine en 2013. Qualifiée de personne « forte » et « juste » dans le milieu, elle devient ainsi la première femme noire à occuper cette fonction.
Arundhati Bhattacharya : La banquière humaniste
Elle est la première femme à tenir les reines de la State Bank of India. Depuis sa nomination en 2013, elle ne cesse de casser les codes. Dans un milieu très machiste, elle autorise les femmes à prendre deux ans de congés sabbatiques pour s’occuper de leurs enfants après leurs accouchements. En 2015, le magazine américain Forbes l’a classée 36ème femmes la plus puissante du monde.
Sonia Gandhi : La femme la plus puissante d’Inde
Présidente du Congrès à quatre reprises (l’un des partis politique démocratiques le plus puissant au monde), Sonia Gandhi est la femme la plus puissante de l’Inde. Un paradoxe lorsque l’on connaît la condition des femmes (viol, féminicide ou encore violences conjugales) dans ce pays. Mais, depuis sa nomination, la présidente du congrès tente de faire bouger les choses et en partie pour la parité homme-femme et la lutte contre la corruption. Les mêmes combats que son mari, Rajib Gandhi, qui fut assassiné par l’opposition lorsqu’il était premier ministre.
Christine Lagarde : La Frenchy la plus powerful
En 2011, Christine Lagarde est placée à la tête du Fonds Monétaire International après le départ fracassant de Dominique Strauss-Kahn. Première femme à occuper ce poste, elle pousse ses homologues masculins (majoritaires au FMI) à se battre pour l’égalité des sexes, le réchauffement climatique et contre les inégalités sociales. Ce qui lui vaudra la sixième place des femmes les plus puissantes du monde par le magazine Forbes en 2016.
Cristina Fernandez de Kirchner : La rebelle argentine
Sa carrière politique commence lorsque son mari, Nestor Kirchner (alors Président d’Argentine) lui laisse la place. C’est tout naturellement, qu’en 2007, Cristina Fernandez de Kirchner prend les rênes du pays. Une première (Isabel Perón fut également Présidente d’Argentine, mais elle ne fit que succéder à son mari assassiné). Dès sa nomination, elle entre en conflit avec le Vatican au sujet de la dépénalisation de l’avortement. Le peuple la surnommera alors la « rebelle ». Son autre combat ? L’égalité homme-femme. Elle sera réélue pour un second mandat en 2011.
Theresa May : La nouvelle Margaret Thatcher
Nommée première ministre en 2016, celle que l’on considère comme la nouvelle Margaret Thatcher (pour sa politique très conservatrice) est la femme la plus puissante du Royaume-Uni. Et elle l’a prouvée avec le référendum sur le Brexit qui a poussé David Cameron à la démission. Réputée pour être une femme de poigne, elle veut faire de l’immigration son deuxième combat (après celui du Brexit). Une chose qui semble avoir séduit Donald Trump, puisqu’elle sera la première politique à rencontrer ce dernier à la Maison-Blanche.
Michelle Obama : la First Lady afro-américaine
Elle est devenue, en un peu plus de huit ans à la Maison-Blanche, encore plus populaire que son mari Barack Obama, l’ancien président des Etats-Unis. L’ancienne « first lady » (la première à être afro-américaine) s’est illustrée dans de nombreux engagements comme l’éducation, l’obésité et la lutte pour l’égalité des femmes. Son charisme, son franc-parler et son élégance ne cesse d’inspirer. Michelle Obama est entrée dans l’histoire et dans le cœur des américains.
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