En janvier dernier, le jeune créateur français confirmait ses talents en réalisant une collection couture pour la griffe Jean Paul Gaultier. Ludovic de Saint Sernin était de retour sur les podiums le samedi 8 mars, afin de présenter un vestiaire à son nom dédié à l'automne-hiver 2025-2026.
Dans le décor d'un parking désaffecté, ses mannequins déambulaient dans une brume artificielle. Leur regard noirci et leur chevelure humide laissaient sous-entendre qu'iels venaient de sortir de soirée. Sauf qu'il est tôt le matin, à présent, et qu'il faut pointer au bureau.
Pas de problème, un grand manteau droit lainé à épaulettes bien linéaires rend la robe en latex rouge d'une top insomniaque plus formelle. Une autre fêtarde est en simples sous-vêtements à œillets métalliques et cuissardes en caoutchouc sous son immense trench qu'elle semble avoir piqué à son amant au moment de quitter leur chambre plongée dans le noir.
Ludovic de Saint Sernin étudie sans relâche le thème de l'érotisme. Son esthétique sensuelle est encore palpable sur les corsets osés qui entourent la taille des hommes et les jupes aux airs de ceintures de bondage adoptées par les dames. L'Entretien, c'est le nom de cette collection, pourrait bien désinhiber le dress code corporate.